Vues d’ensemble du sud-est
Les vues prises du sud-est racontent l'histoire de Plans-Mayens depuis un siècle ou plus. Les images que l’on possède du plateau montrent qu'au début du 20e siècle, il était parsemé de «mayens», c’est-à-dire de constructions modestes, dont l’élévation, essentiellement en bois, reposait généralement sur des fondations en pierres. On définit le «mayen» comme une construction rurale qui servait à abriter les propriétaires et leur bétail, principalement des vaches, avant et après l'alpage. Les mayens ne disposent pas de l’eau courante, ni de l’électricité.
L’existence des villageois était conditionnée par la nature et le cycle des activités agricoles. Une bonne partie de l’année se passait au village, Icogne, Lens ou Chermignon. Le soin des vignes, les semailles et les foins retenaient les habitants aux niveaux inférieurs jusqu’à l’arrivée des mois de mai-juin. C’est alors que les familles «déménageaient» pour gagner les Plans-Mayens. Pour les enfants, l’une des occupations consistait à s’engager au golf comme caddie, ce qui rapportait un argent bienvenu.
Les étapes les plus visibles du changement sont l'apparition du Café du Mont-Blanc et la première route, avant la vague de constructions qui déferle dès les années 1990.